Vous rêvez d’un jour faire partie de l’équipe de BGene ? Vous avez envie de révolutionner le monde des cosmétiques avec nous ? Mais vous ne savez pas quelle formation en biotechnologies ou quel niveau d’études serait le plus adapté… Ne cherchez pas plus loin, cet article est fait pour vous. Du lycée à la thèse de doctorat, nous avons listé les différentes étapes et opportunités de carrière qui s’offrent à vous dans l’univers des biotechnologies.
Biotechnologies : un monde de possibles.
Commençons par une définition pour délimiter les contours des biotechnologies. Selon l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique), les biotechnologies regroupent toutes « les applications de la science et de la technologie à des organismes vivants ou à leurs composantes, produits ou modélisations, dans le but de modifier des matériaux, vivants ou non, à des fins de production de connaissances, de biens ou de services. »
Autrement dit, les biotechnologies englobent toutes les sciences et techniques qui utilisent ou modifient des matériaux vivants pour répondre à des besoins médicaux, environnementaux, commerciaux, etc. Les biotechnologies regroupent aussi bien des procédés anciens tels que la fermentation que d’autres plus modernes comme le génie génétique.
Aujourd’hui, les applications sont nombreuses et permettent des progrès considérables que ce soit dans l’agroalimentaire (amélioration des rendements des cultures), la cosmétique ou dans le traitement de certaines maladies. Pour en savoir davantage, vous pouvez consulter notre article sur les biotechnologies.
Une formation aux biotechnologies dès le lycée ?
Les biotechnologies ne sont pas réservées aux études supérieures et il est tout à fait possible de commencer à s’y former dès la classe de première. Pour cela, les lycéen·ne·s privilégieront l’une des deux filières technologiques suivantes :
- Le baccalauréat STL (Sciences et Technologies de Laboratoire) option Biotechnologies, avec 13h00 par semaine d’enseignements en biologie, biochimie et biotechnologies. Ce bac est très axé sur la manipulation et la démarche scientifique expérimentale et donne accès à des diplômes techniques comme ceux dispensés dans les écoles d’ingénieur·e·s.
- Le baccalauréat ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social), avec là aussi un fort volume horaire consacré à la chimie et à la biologie mais aussi et surtout à la physiopathologie humaine. Les débouchés de ce bac sont donc plus orientés sur la santé et l’aide à la personne que le bac STL.
- Un bac général avec des options scientifiques telles que Sciences de la Vie et de la Terre ou Sciences de l’Ingénieur·e pourra aussi mener à des études supérieures en biotechnologies.
Il faut noter qu’à l’issue de ces deux derniers bacs, si l’étudiant·e souhaite malgré tout s’orienter vers une filière technique, une année de mise à niveau sera généralement nécessaire.
Une fois le parcours au lycée terminé, les étudiant·e·s pourront poursuivre sur différentes voies, plus ou moins longues.
Après le bac, les Prépas, les BTS et les Licences.
Il existe de nombreuses formations possibles après le bac.
Les classes préparatoires.
Les bachelier·ère·s STL auront la possibilité de se tourner vers plusieurs types de prépas :
- Les prépas TB, Technologie et Biologie.
- Les prépas TPC, Technologie, Physique et Chimie.
- Les prépas BCPST, Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la Terre.
- Les prépas PCSI, Physique, Chimie et Sciences de l’Ingénieur et les prépas MPSI, Mathématiques, Physique et Sciences de l’Ingénieur.
Les prépas TB mènent à des écoles d’ingénieur·e·s en sciences du vivant ou aux écoles vétérinaires, tandis que les prépas TPC ouvrent les portes des écoles d’ingénieur·e·s en chimie ou en physique. Les prépas BCPST débouchent sur des formations en géosciences ou dans le domaine du vivant. Enfin, les PCSI et MPSI, spécialisées en physique-chimie, en mathématiques ou en bio-informatique, donnent accès à une seconde année de classe préparatoire aux concours des Grandes Écoles et écoles d’ingénieur·e·s.
Les BTS (Brevet de Technicien·ne Supérieur).
Ils se préparent en 2 ans et sont généralement associés à un domaine particulier :
- Biotechnologies (BTS Biotech).
- Analyses (BTS Technicien·ne de Laboratoire Médical – TLM).
- Alimentation et diététique (BTS Sciences et Technologies de Aliments – STA, BTS Diet).
- Cosmétiques (BTS Métiers de l’Esthétique, de la Cosmétique et de la Parfumerie – MECP).
- Environnement (BTS Bio Analyses et Contrôles – BioAC, BTS Métiers de l’EAU – ME).
- Etc.
Les Licences, Licences Professionnelles et les BUT (Bachelors Universitaires de Technologie).
Rattachés à l’Université, ces diplômes se préparent sur 3 ans. Tout comme les BTS, ces formations touchent à plusieurs domaines en rapport avec les biotechnologies :
- Sciences de la Vie, de la Terre
- Sciences et Technologies
- Chimie et Physique
- Sciences pour l’Ingénieur·e, pour la Santé
- Électronique, Énergie Électrique
- Etc.
Si ces formations en biotechnologies offrent toutes un diplôme professionnel, elles sont généralement la porte d’entrée vers des écoles d’ingénieur·e·s ou la poursuite d’études en Masters ou en Doctorat.
Les Masters, les Écoles d’Ingénieur·e·s et les Grandes Écoles.
Les écoles d’ingénieur·e·s sont accessibles à l’issue d’une classe préparatoire, mais les étudiant·e·s peuvent aussi les intégrer après une licence, un BUT ou un BTS. Il en va de même pour les Masters.
Ces diplômes de niveau Bac +5 permettent une spécialisation encore plus poussée dans un domaine particulier. Certains offrent même une double compétence, par exemple en biotechnologies et marketing ou en biotechnologies et management.
Les Masters amènent à travailler dans la recherche publique ou privée en tant qu’Ingénieur.e.s projet, assistant·e·s de chercheur·e·s ou dans les diverses industries qui utilisent les biotechnologies.
Le Doctorat
D’un niveau Bac +8, c’est le passage obligé pour obtenir le titre de Chercheur·e. Cette formation en 3 ans, qui comprend l’écriture d’une thèse, est accessible aux étudiant·e·s titulaires d’un Master ou d’un diplôme d’ingénieur·e.
La·le Docteur·e en Sciences pourra alors prétendre à un emploi de chercheur·e dans le domaine universitaire ou alors créer sa propre entreprise comme l’ont fait les fondatrices de BGene !
Pour une liste exhaustive des différentes formations en biotechnologies, rendez-vous sur le site de l’Onisep.
Quels débouchés avec une formation en biotechnologies ?
Les emplois les plus courants sont dans les secteurs de la santé, de l’agroalimentaire, de l’environnement, de la cosmétique ou de la bio-informatique. Il s’agit de postes d’ingénieur·e de recherche, ingénieur·e d’études, ingénieur·e procédés, ingénieur·e production ou qualité, chargé·e d’affaires réglementaires ou transfert de technologies, chef·fe de produit, responsable marketing ou encore business developer.
Chez BGene, nous sommes constamment à la recherche de talents aux profils variés, et accueillons régulièrement des stagiaires de toutes ces formations. Intégrer notre équipe de BGeners offre l’opportunité de travailler dans un environnement dynamique et multidisciplinaire axé sur la biologie de synthèse, la prise en compte de l’écologie, l’économie circulaire et le développement durable.